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Auteur/autrice : Ml33-830

Nos ancêtres, les Gauloises

LA GAULE ET LES CELTES DE GAULE

Les Celtes (1000 à 600 avant J.C) sont des peuples indo-européens originaires de la vallée du Danube, qui se sont installés dans une grande partie de l’Europe.

Les femmes occupaient une place importante dans la civilisation Celte.

Épona était une déesse très populaire
de la mythologie celtique gauloise, protectrice du cheval.
stèle de Salonique (Macédoine).
La déesse, assise en trône, est entourée de quatre chevaux. (Musée archéologique de Salonique)

Considérées comme les égales de l’homme dans bien des domaines, Elles n’étaient pas uniquement « femmes ou filles de ». Elles bénéficiaient d’une grande liberté quant à leurs activités professionnelles, le choix de leur statut de femmes célibataires ou mariées, celui d’avoir des enfants ou de ne pas en avoir. Elles étaient instruites, géraient leurs biens, pouvaient faire du commerce et restaient propriétaires de leurs avoirs même dans le mariage.

Les mariages « arrangés » existaient déjà à cette époque, mais la jeune fille avait son mot à dire et était libre de refuser d’épouser qui lui était proposé et de choisir son amoureux. Le mariage était conclu sous forme d’un contrat à durée indéterminée qui pouvait être rompu à tout moment. Mariée, la jeune fille appartenait toujours à sa famille et le futur mari devait verser une compensation avant de l’épouser. Si elle divorçait, elle revenait vivre dans sa famille tout en gardant son indépendance.

Dans le couple, si la femme possédait plus de biens que son époux, c’est elle qui gérait les ressources du ménage ; le mari n’avait aucun droit de regard sur sa gestion. Si leurs fortunes étaient égales, les affaires de la famille étaient menées conjointement, le mari n’ayant aucun droit sur les biens propres de son épouse.

Elles avaient accès à la vie sociale et, sous certaines conditions, à la vie religieuse où elles pouvaient être druides sans toutefois être autorisées à officier lors des cérémonies comme celle de la cueillette du gui. Mais elles pouvaient aussi être combattantes et instructrices. Elles étaient d’ailleurs de farouches guerrières lorsqu’il s’agissait de défendre leur famille, leurs biens et leur tribu.

Elles étaient aussi actives que les hommes dans l’artisanat, le monde rural ou agricole. La médecine autant que le travail de la terre ou toutes autres activités leurs étaient ouvertes. Prêtresses, elles étaient aussi honorées dans la sphère publique.     

Les trois matrones, ou mères,
 les triples déesses du monde celtique,
représentant à la fois la fertilité humaine et la fertilité de la Terre., Bonn, Rheinisches Landesmuseum.

La structure sociale des Celtes était différente de celle des Grecs et des Romains. Les femmes, chez les Celtes, étaient consultées quant aux questions de haut intérêt, en ce qui concernait les affaires politiques, notamment. Une femme pouvait être reine, exercer directement le pouvoir suprême et conduire une armée lors des combats

 

En 60 après J.-C., cette reine rebelle défia Rome, qui occupait depuis peu la Bretagne.
Elle mena des milliers d’hommes et de femmes contre l’oppresseur romain.

 

FEMMES DE TOUS TEMPS – LA PRÉHISTOIRE

Les femmes, de tous temps, ont inspiré les artistes :

La « Dame à la capuche » ou « Dame de Brassempouy » est la plus célèbre et la plus émouvante des œuvres d’art préhistoriques car elle nous apporte l’image la plus réelle et la plus vivante de la femme paléolithique.

Il semble que les artistes du paléolithique ont été les précurseurs de la représentation féminine. 

Entre 25 000 et 20 000 avant J.-C., on trouve un grand nombre de ces statuettes sculptées dans la pierre ou l’ivoire, bien plus nombreuses que celles représentant des hommes.  Elles ont, la plupart du temps, une abondante poitrine, un ventre et des fesses tout en rondeurs et des membres tronqués ; le visage est à peine esquissé, lorsque la tête a été sculptée, ce qui n’est pas toujours le cas.

Étaient-elles sculptées en protection des futures mères ou leurs auteurs les offraient-ils en cadeau ?

Les hypothèses actuelles s’accordent à les tenir pour des œuvres complexes, reflets d’un système de pensée élaboré. Car ces statuettes se révèlent souvent bien plus ambiguës qu’il n’y paraît.

On sait peu de choses, en vérité, sur la place des femmes dans ces sociétés primitives. De nouvelles générations d’anthropologues ont fait sortir la préhistoire des sentiers battus en apportant les preuves que les activités féminines étaient essentielles à la survie du groupe, la femme étant alors pourvoyeuse de la nourriture et pilier de son clan. Le sexe dit faible ne l’était pas tant que ça.

L’archéologie les a imaginées dans leurs cavernes, entourées d’une nombreuse progéniture en attendant le retour triomphal des mâles rentrant de la chasse avec leur gourdin, Homo habilis, erectus, neanderthalensis ou sapiens, sans songer qu’elles pouvaient aussi s’occuper de la tribu, aider à la chasse ou participer aux activités artistiques.

La « Dame à la capuche » ou « Dame de Brassempouy » est la plus célèbre et la plus émouvante des œuvres d’art préhistoriques car elle nous apporte l’image la plus réelle et la plus vivante de la femme paléolithique. L’original est conservé au Musée d’archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye.

La Vénus de Willendorf  Statuette en calcaire du Paléolithique supérieur.Conservée au Musée d’Histoire naturelle de Vienne – Autriche.

Des seins proéminents, un ventre et des fesses tout en rondeurs, des membres et un visage à peine esquissés, les rares fois où la tête apparaît. Voilà le portrait-robot de ces Vénus de pierre, d’ivoire ou d’os façonnées depuis le Paléolithique supérieur et découvertes à partir de la fin du XIXe siècle, du littoral atlantique jusqu’à la vallée du Don, en Russie.

Seraient-elles de fidèles portraits des femmes de jadis ? Ou des figurines pornographiques, signes de la débauche supposée des sociétés préhistoriques ? Des représentations d’une déesse-mère, des amulettes de fécondité ou de protection pour l’accouchement ? Les hypothèses actuelles s’accordent à les tenir pour des œuvres complexes, reflets d’un système de pensée élaboré.

Á SUIVRE : NOS ANCÊTRES, LES GAULOISES

Le tome II des Petites histoires à faire frémir est sorti en librairie !

Le deuxième tome des petites histoires à faire frémir est donc sorti en librairie virtuelle ce 15 août 2022.

Vous y trouverez :

Un roman court intitulé L’autre :

« Les violences faites aux femmes sont impardonnables et ne connaissent ni frontière, ni classe sociale, ni limite d’âge. C’est pourquoi cette histoire aurait pu arriver, peu importe à qui, à quelle époque et dans quel pays. Ce roman retrace la vie d’Odile Bragard, prisonnière pendant cinq ans dans une cage de fer. »

Une nouvelle intitulée Lucien ou Luciano :

« Beau dimanche en perspective, grogna le Docteur Boileau en se baissant pour examiner la dépouille qui, à première vue, devait séjourner dans l’eau depuis longtemps. Tout laissait à penser que ces restes avaient appartenu à une personne de sexe féminin… »

Cette nouvelle a reçu le premier accessit au Concours International de littérature 2021 Arts et Lettres de France.

ISBN 9 782322 437863

En vente 15€ :

ARTS ET LETTRES DE FRANCE

12ème Concours International Littéraire

Me voici à nouveau primée cette année :

Section contes : 2ème prix pour « Le royaume des miroirs menteurs »

Section nouvelles : 2ème prix pour « Une nuit dans l’antre de Diogène ».

A voir dans « lectures libres »

Liliane CAUMONT, SCULPTRICE

Est née en 1947 et vit dans la région parisienne.

De formation littéraire et philosophique, elle enseigne le français et l’histoire jusqu’en 1970, date à laquelle elle part vivre à Madrid où elle s’initie au modelage avec le peintre sculpteur Julio Antonio Ortiz. C’est le début d’une grande passion qui ne l’a pas quittée depuis.

De retour en France en 2000, elle ouvre un atelier-école où elle enseigne le modelage de la terre.

www.caumont.com

Lilith
bronze – 47 x 20 x22 – pied :110

Liliane Caumont modèle la terre avec tellement de sensibilité qu’il ressort toujours d’entre ses doigts une œuvre unique, évocation de sa féminité, de ses sensations, de ses révoltes et de ses peines, sublimée par le bronze aux patines sensuelles.

L’enrêvement
Bronze – 60 x 21 x 36 – pied : 110

Parfois avec humour, parfois avec tristesse, tendresse ou colère, elle fait naitre des corps parfaits de déesses qu’elle place dans des postures et des situations reflétant l’expression de son ressenti

Le regard
Bronze – 60 x 36 x 13

Comme elle le dit elle-même :   « Mes œuvres expriment tantôt la femme dans sa séduction, tantôt c’est la petite fille que nous portons encore, tantôt c’est la vie et le temps qui nous façonnent. Le rêve, l’amour, l’humour, la tendresse, la solitude mais aussi le partage et la transmission restent les grands moteurs de ma vie ». (Liliane Caumont – un parcours de femme)

la transmission
Original grès patiné – 40 x22x40

Thierry Van Quickenborne, Peintre de l’imaginaire

Est né le 12 janvier 1953 à Chatou. Etudes de Lettres Supérieures – Hypokhâgne (Paris) – Licence d’Histoire et de Sociologie, Licence d’Arts Plastiques à la Faculté de la Sorbonne (Paris).

http://www.vanquickenborne.fr

Sa renommée de peintre de l’imaginaire dépasse les frontières. Membre de la Fondation Taylor, il a, depuis 1980, reçu de nombreux prix, exposé en galerie aux Etats-Unis, en France, Belgique, Allemagne, Japon…, et participé à de nombreux salons (Grand-Palais Paris, Emirats Arabes Unis …).

La caverne – 100 x 50 cm – Huile et acrylique sur toile

Thierry Van Quickenborne utilise ses pinceaux comme un poète le fait de son crayon. La toile blanche se transforme, sous ses doigts experts, en un monde subtil de rêve et d’imagination. Un monde ailleurs, semblant abandonné. Un monde étrange où tout semble s’être arrêté, où la vie, figée dans un espace intemporel, a laissé la trace d’un passé révolu. Cependant, quelque chose de vivant, d’animé, y subsiste.

Le paravent – 73x 92 cm – Huile et acrylique sur toile

Le regard s’évade au-delà de l’image, l’imagination se fabrique une histoire ; on peut s’attendre à voir surgir, ici ou là, la propriétaire du lieu dont la présence est encore visible par une chaussure oubliée, un lit défait, un verre posé sur une table… Les statues sont de chair, les oiseaux prennent leur envol au-dessus de structures chancelantes dont les cheminées fumantes témoignent d’une activité encore possible…

L’arrivée – 92 x 60 cm – Huile et acrylique sur toile

Le spectateur est placé en situation de compléter l’histoire insolite et surréaliste que ces paysages lui inspirent, l’œil se perd dans l’infini d’horizons lointains au-delà desquels l’imagination vogue telle un rêve éveillé. L’artiste est virtuose dans l’Art d’aiguillonner la curiosité, de déclencher le questionnement, d’amener l’imaginaire au seuil d’une réalité impossible à situer dans l’espace et le temps.

La croisée – 92 x 65 cm – Huile et acrylique sur toile

De racines rampantes en viaducs ne menant  nulle part, d’intérieurs en état d’abandon mais reflétant pourtant l’existence d’une présence, de femmes de marbre paraissant animées d’une vie improbable, d’escaliers  délabrés, d’immeubles en ruine perdus au milieu de nulle part ou à demi immergés dans un océan aux eaux paisibles, d’ascenseurs suspendus dans le vide en véhicules abandonnés semblant attendre une seconde vie, le spectateur est projeté dans une fiction apocalyptique et visionnaire d’une possible catastrophe passée ou à venir. 

Thierry Van Quickenborne est cependant tout le contraire d’un pessimiste : il a en lui une flamme de vie intarissable et, si ses œuvres semblent refléter l’abandon, le désastre ou la fin d’un monde, c’est pour mieux mettre en avant la réalité que rien, ici-bas, n’est immuable, que tout peut changer toujours et partout, qu’en tous temps, le temps fit son œuvre, la continuera et gardera la trace de ce qui fut.

L’architecture, parfois délabrée, témoigne d’un passé dont on peut ressentir la splendeur. Les bâtiments en ruine semblent n’attendre qu’un retour, un renouveau…

L’eau, envahissante mais calme, apaisante, adoucit la dureté des structures métalliques, apporte au paysage la vie qui semblait s’en être retirée. Les bateaux arrimés sont en attente de passagers et les oiseaux, virevoltant au-dessus de paysages désertiques, témoignent de cette vie et de cet espoir de renouveau.

« Triste, l’artiste ? me demanderez-vous. »

Non, bien au contraire : l’humour est son moteur. Il respire la vie, la gaieté, il a, au fond du cœur, de la joie et des espoirs. La peinture, la création de ses paysages sont sa passion. Son monde imaginaire est peuplé de tant de choses vibrantes. On ne peut rester passif en contemplant une de ses œuvres. On y entre comme dans un lieu inconnu où chacun peut construire sa propre histoire, s’évader dans un rêve éveillé, y trouver de l’espoir, sans jamais y être indifférent.

En parlant des lavandières

Dans le roman « La vie des gens, autres temps, autres mœurs, » il est question du métier de lavandière. Voici un tour d’horizon sur l’évolution des différentes manières de laver le linge à travers les âges.

lavandières en bord de Loire (photo DR)

Lessiver, laver le linge, voilà plus de 4500 ans que ça dure !

Jacob Christian Schäffer, en 1765, eut le premier l’idée d’inventer une machine à laver le linge.

Mais il fallut attendre presque 200 ans pour que ce génial appareil arrive dans nos foyers et nous débarrasse de la corvée de lessive.

La laveuse à rouleaux est inventée en 1843 par John E. Turnbull
En 1866 apparaissent, en Angleterre, les premières machines à laver mécaniques fonctionnant à manivelles.
En 1889, François Proust invente la lessiveuse, alternative entre le lavage manuel et la machine à laver.
L’Américain Alva John Fisher dépose un brevet pour une machine à laver électrique en 1910.
Elle ne sera présentée en France qu’en 1930 à la Foire de Paris.
En 1937, Rudique invente la première machine semi automatique.
Les années 60 voient apparaître les premières machines où l’essorage est obtenu par la force centrifuge au sein du tambour

Depuis, la technologie n’a pas cessé d’évoluer. Mais avant d’en arriver là, il a fallu plus de 4500 ans de lessivages, frottages, grattages et autres décrassages manuels.

Dans l’Odyssée, Homère décrit comment Nausicaa et ses amies lavaient le linge dans la mer et le laissaient sécher au soleil. (On peut se demander quel effet le sel pouvait avoir sur les vêtements ?)

Les Romains utilisaient l’urine fermentée pour blanchir les toges. (Hummm… ça devait avoir une odeur… spéciale !)

En Gaule et en Germanie, on utilisait de la graisse animale mélangée à des cendres en guise de lessive. (Là, on s’approche du savon.)

Mais il faut attendre le début du moyen-âge, en Italie et en Espagne, pour que soit fabriqué le savon à partir de chaux cuite.

Jusque-là, on faisait la buée (d’où buanderie), c’est-à-dire la lessive, pour le gros linge, une fois par an, au printemps.

À partir du XIXe siècle, deux « grandes buées » ont lieu à l’automne et au printemps.

Dans les années 1900, on lave une fois par mois et à partir de 1930, une fois ar semaine.

On imagine aisément la quantité de linge que chaque maison devait posséder pour garder une hygiène tout à fait approximative ! Et combien il fallait être riche pour ne laver que deux fois l’an autant de draps, linges de corps, torchons et autres mouchoirs : 70 draps, 70 chemises, plusieurs dizaines de torchons et mouchoirs.

https://www.fontaine-fourches.com/

Pour les petites lessives (le linge de corps), on lavait les lundis, à la maison, et on venait rincer au lavoir. C’était l’occasion, pour les ménagères, de papoter et de répandre les cancans !

Avant de laver autant de linge, il fallait le trier, le faire tremper, cuire la lessive, rincer et enfin étendre pour faire sécher.

Ces grandes buées (ou bugades) qui duraient généralement trois jours, étaient l’occasion de se réunir en famille ou entre voisins. Les familles les plus riches louaient les services de lavandières.

Le premier jour, appelé « purgatoire », on triait (d’un côté le blanc, lui-même trié en fonction de sa saleté ou de sa finesse : draps, torchons, nappes, sous-vêtements, mouchoirs…), de l’autre, les couleurs (vêtements, chaussettes) et les lainages.

Le tri terminé, on faisait tremper dans un cuvier (grosse cuve en bois ou en fer) pour éliminer les premières salissures, et on peaufinait en frottant les saletés les plus tenaces à l’aide d’une brosse à chiendent.

Le cuvier, la planche à laver et le battoir
La brosse à chiendent

Le deuxième jour, ou « enfer », l’eau de trempage était vidée pour procéder au coulage de la lessive. Il s’agissait d’ arroser le linge avec de l’eau de plus en plus chaude puis de le faire bouillir avec des copeaux de savon et des plantes aromatiques une demi-journée, tout en brassant l’ensemble à l’aide d’un bois long et solide. Les vapeurs et la chaleur dégagées par cette opération devaient être étouffantes, d’où cette référence à l’enfer.

Lorsque le linge avait refroidi, il était retiré du cuvier et disposé sur des tréteaux pour l’égoutter. 

Le troisième jour, « le paradis », le linge était chargé sur des brouettes jusqu’au lavoir pour y être battu et rincé. Le battoir permettait d’extraire un maximum de savon et de saleté. Le rinçage se faisait en étalant le linge au fil de l’eau sans le lâcher, car toute lavandière ayant lâché son linge dans la rivière perdait sa réputation. Il était battu, jusqu’à ce qu’il soit parfaitement propre et débarrassé d’eau savonneuse. On l’essorait en le tordant pour en éliminer un maximum d’eau.

Enfin, ramené au foyer pour y être séché, le linge était étendu à même l’herbe des prés ou sur des grands fils. Il fallait à plusieurs reprises le retourner jusqu’à ce qu’il soit parfaitement sec et qu’il ait retrouvé sa blancheur (pureté) originelle. C’est pour cette notion de pureté que cette journée était baptisée paradis.

Le lavoir

http://espritdepays.com/

recettes pour fabriquer son savon maison : http://lesrecettesdejuliette.fr/

D’après le Littré :

lessive : Dissolution alcaline qui sert à blanchir le linge, et que l’on prépare en faisant passer de l’eau chaude sur un lit de cendre de bois neuf ou sur un lit de soude. Couler la lessive. Mettre du linge à la lessive. Linge blanc de lessive. Action de laver du linge (faire la lessive).

Linge : du latin lineus. Toile de lin, de chanvre ou de coton, employée aux divers besoins du ménage.

Lavandière : Laveuse professionnelle qui louait autrefois ses services aux familles aisées.

LAVER SON LINGE SALE EN FAMILLE

le lavoir était l’endroit où les ragots et les commérages allaient bon train et où on pouvait se tenir informé sur les potins de la contrée et bien au-delà.

Laver son linge au lavoir permettait aussi de parler des histoires et problèmes familiaux, de les ébruiter et de permettre les commentaires et autres ragots. Une expression populaire affirme qu’un secret n’est bien gardé que lorsque tous ceux qui le détiennent sont morts !

L’expression laver son linge sale en famille signifie donc : plutôt que d’aller débattre des problèmes de la famille (le linge sale) au lavoir, mieux vaut les régler (les laver) au sein du foyer pour les garder secrets.

On attribue cette expression à Voltaire, au XVIIIème siècle. Casanova l’aurait également utilisée ainsi que Napoléon.

Voilà, il y aurait encore beaucoup à dire sur l’évolution de la lessive selon les régions, le milieu (rural ou urbain, riche ou pauvre…), et les époques.

Je m’en remets à vos commentaires pour compléter cet article qui, je l’espère, chers lecteurs, vous aura intéressés.